Ahh, l'air frais - bien pollué - de Manhattan

Invité

Le jeune McMahon décida de sortir de chez lui. Après tout, il devait rencontrer des gens, c'était une évidence. Seul, il se sentait seul. Et ça, C'était mauvais, car il n'était pas du genre solitaire. Il était plus du genre « amenez-moi quelqu'un, par pitié ». Il décida d'aller au centre-ville, pour, assurément, croiser quelqu'un. Il venait de manger un petit plat maison - du poulet - et n'avait pas envie de rester chez lui à regarder la télévision comme la veille. Non, il voulait sortir. Après tout, New York n'est-il pas la place idéale? Oh que oui.

Josh avait tout de même l'habitude des grandes villes. Il avait grandi dans Orlando, une ville assez grande en Floride. Mais New York, ça n'avait rien à voir. Toutes ces automobiles habitées par des automobilistes impatients, tous ces gratte-ciels qui semblaient réellement gratter le ciel, et tous ces passants dont l'ethnie variait à n'en plus finir étaient réellement fascinants. Et il marchait, plus ou moins lentement, en observant le paysage urbain qui s'offrait à lui. Vêtu d'un jean foncé droit et étroit, d'une paire de chaussures simili-athlétiques avec lesquelles il ne se risquerait pas à faire du sport, mais qui étaient jolies, d'un tee shirt gris qui avait fait son temps mais qui demeurait un incontournable de sa garde-robe et d'une veste bleu marin à zipper, il se balladait, les mains dans les poches, les cheveux décoiffés par le vent qui soufflait considérablement. C'était frais, pour une fois, il ne faisait que dix-neuf degrés, pourtant, il voyait des filles en minishorts dont la chaire de poule trahissait le froid. Il y avait de tout, ici, mais, surtout, il y avait des gens fiers. Timides, renfermés, peureux, rentrez chez vous Ça se voyait tout de suite: à New York, il faut avoir le sang froid. Marcher la tête haute, l'air blazé ou pressé, mais jamais honteux. Car il est difficile de se faire remarquer. Le sgens sont si nombreux et il en faut beaucoup pour se faire regarder. Josh, tant qu'à lui, n'avait aucune idée d'où il allait. Marcher lui procurait toujours un bien infini. Il se disait qu'il pourrait aller en boîte, mais il n'était que 19h. Le photographe décida d'attendre un peu, de visiter une ville qu'on ne connaîtra jamais par coeur. Son humeur était joyeuse, il devait souvent se rappeler à l'ordre pour s'empêcher d'afficher un sourire niais. Il lui arrivait de vérifier son téléphone cellulaire, pour voir si on l'avait appelé ou texté, mais c'était le calme plat. Il faut dire qu'il ne connaissait pas grand-monde ici.

C'est vrai que New-York était une ville à problème. Je me demandais souvent comment la vie aurait été si je n'aurai jamais quitté ma ville natale.J'étais rendu la pire des garces et mon principal centre d'intérêt c'était les hommes et mon travail pour Vanity Fair. Il semblait me manqué quelque chose. J'essayai sans relâche, mais je revenais toujours au même ; « Tu as tout ce que tu désires Adèla , arrête ! » J'en était consciente, je ne pouvais guère avoir le monde au complet, quoique j'aimerai vraiment ça. J'agis comme la pire des garces , simplement car j'aime ça. Avoir les regards sur moi c'est comme mangé un gâteau au chocolat, c'est plaisant . Ma principal raison de ma venue au État-Unis , c'est bien le mannequinat , sinon jamais j'aurai quitté mon Ontario chéri. Des fois, je n'arrive pas à me comprendre, j'ai le plus beau métier, enfin lui que je voulais et ma meilleure amie est à New-York avec moi.

Par le cadre de ma fenêtre ,le soleil semblait vouloir brûlé la peau des habitants de le ville. J'en ai déduit avec une grande enthousiasme que durant cette merveilleuse après-midi, j'allais en profiter. Un sourire de satisfaction se dessina drôlement sur mon visage d'ange semi démon. Ça me rendait heureuse de voir que pour une fois, le soleil était présent. Je me dirigai vers ma garde-robe, cherchant quelque chose de pas trop lourd à me mettre. Je décidai de prendre une camisole rose signé guess et un short en jeans. Comme j'avais prit ma douche la veille, ce matin j'avais congé de douche. Je m'habillai de mes vêtement assez léger et j'arrangai mes cheveux. Et j'avoue que c'est un vrai bordel chaque matins. Après un gros 20 minute à les arranger , je descendis les marches, j'attrapai mon sac à main et sortit. Il était quoi 11heure, je commençai à avoir faim, même terriblement faim. Mais me connaissant , d'une lâcheté suprême , je voulais point me faire à manger. Je décidai donc d'aller au restaurant.

Je marchai d'un pas assez lent, finalement le vent était frais. Je savais bien que le soleil était un visage à deux face. Il est présent, mais jamais assez. Je regardai droit devant moi, une confiance extrême se faisait ressentir chaque fois que mon pied se posait prêt de quelqu'un. J'étais dans la lune, je pensais à je-ne-sais trop quel truc, quand d'un coup , je fonçai dans un homme. Je le regardai , l'air désolé et je lui dit bêtement :

Adèla ▬ « Pardon ! »

Rien d'autre ne sortit de ma bouche, je restai là fiché comme une "conne" . Je me sentai mal, je l'avais peut-ête blessé ou je ne sais quoi . Je passai ma main dans mes cheveux, l'air un peu mal à l'aise de la situation et me décidai à lui envoyé un petit sourire , question de détendre l'atmosphère ..