J'en suis convaincu. Je me suis levé, ce matin, et j'ai réalisé combien notre petit jeu prenait de l'empleur. Je l'aime bien, Victoria, mais je ne sais plus en quoi m'en tenir. Evelyne rêve de me voir glisser un anneau à ses doigts. Au tout départ, Vic' et moi n'étions qu'amis. Comme nous venions de la même classe sociale, Maman-Trop-Exigeante-Evelyne a tout de suite vu un déclic qu'elle s'est d'ailleurs inventé. Elle a absolument tenu à rencontrer la famille Adams et elle leur a aussi mit en tête que nous formions un couple. Et bien sur, toute la famille a suivit. Au départ, nous nous aidions que pour un devoir de mathématiques. Et je vais raconter quoi moi, à mes petits-enfants ? Oh mon petit, j'ai rencontré ta grand-mère parce que ma mère est folle; parce que nous avions un travail de maths similaires à faire. La honte, quoi.

Je ne l'a déteste pas, ma blondinette. Oh non, loin de là. Elle est si.. Belle, attachante. C'est une personne formidable, mais m'attacherais-je à elle ? Ce matin, ma douche me prit trente-sept minutes. Trente-sept minutes, la tête sous l'eau, à songer. Songer à tout ça. En arrière-plan, il y avait Adèla. Victoria et Adèla avaient fait les plus grands coups ensemble. Dans le coin droit, la fausse petite amie blonde affrontant dans le coin gauche, la petite brune qui joue au chat et à la souris. Qui va gagner ?

Trente-sept minutes qui en valuent le coup. Ce soir, les Van Ericson et les Adam organisaient une petite fête sur la plage, question de s'amuser un peu - où bien évidemment, chacun s'attendait à y voir la scène tant désirée du genoux posé par terre, de l'ouverture du petit coffret contenant la chère bague. Je devais accompagné Victoria. J'avais beau avoir répéter à Evelyne que je détestait ce genre de réunion de famille, je me devais de ne pas laisser ma blondinette seule dans cet enfer. Vous vous imaginez, le cauchemar; « Ma belle, il est où ton Prince Charmant ? Grand-Mère, c'est un ami. Et nous ne sommes pas attachés l'un à l'autre. Ah les jeunes d'aujourd'hui, ils sont en couples et se voient trois minutes par jour. » Affreux.

J'avais passé ma journée à chercher une excuse pour m'éviter cette soirée. Rien, nothing, un grand vide. L'heure fatidique approchait. Je pris mon courage à deux mains, terminai de me préparer et j'allai chercher Victoria, chez elle. J'étais en avance, mais j'avais envie de voir les préparatifs. D'être seul, avec elle. En tant qu'amis. Arrivé chez elle, la demoiselle était déjà prête. Avait-elle entendu mon appel au secours ? Peut-être bien. Je l'enmenai à la plage, où la petite réunion avait lieue. Le trajet ne fut pas très long, et nos dialogues très courts. Du genre « Salut. Salut. T'es jolie. Merci, toi aussi. J'ai pas envie. Moi non plus. Bon, allez, on y va. Ouais. » Arrivé à la plage, très peu de gens étaient déjà présents. Je n'en reconnu d'ailleurs aucun. Je proposai à Victoria d'aller se balader près de la mer, elle accepta, et me suivit. Les mains dans les poches des jeans, je l'a regardais subtilement. Elle marchait d'un pas un tentinet plus rapide que le mien. Sa petite robe frôlait son corps chaque fois que le vent soufflait. Ses cheveux blonds bouclés retombaient sur ses épaules. C'était vraiment une perle rare, cette fille.


« T'es sublime, Victoria Adams. »

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Tu sais, quand on n'est jeune, on a l'impression que tout est la fin du monde mais, ce n'est pas vrai tout commence. Il se peut que tu tombes sur quelques autres gars comme ça, mais un jour tu vas en rencontrer un qui te traitera comme tu mérites de l'être. Tu seras pour lui le centre de l'univers <3

Tu sais quand on est jeune nos parents n'arrêtent pas de nous raconter des histoires de prince charmant, de grand château et de princesse. Malgré que nous ne croyions plus à toute ces histoire qu'ils ont pu nous raconter. Nous espérons encore et toujours de trouvé le prince charmant. Celui qui te feras rêvé, celui qui te rendra heureuse comme personne n'est capable de le faire et celui qui te sauveras dans tout les dangers de la vie. J'ai toujours eu tout se que je voulais, chaque chose que je demandais je l'avais. En amour c'est plutôt différent. Malgré que passe pratiquement tout mes vendredi dans les boîtes de nuits pour rencontrer des garçons et draguer. Je n'es pas encore trouvé celui qui me fait autant rêver.

Aujourd'hui s'annonçait être une autre journée nulle. Tout simplement car ma famille et celle de Mickeal Van Ericson; ce garçon est passé d'ami à une relation assez compliqué. Tout simplement car ma mère à toujours voulu que j'ai un garçon de la même classe que moi comme amoureux. Faisant partit lui aussi d'une des familles les plus riches, nos mère ont toujours voulu nous voir ensemble. Nous avons tout deux décidés de jouer le jeu, Mickeal et moi lors de ses réunions de famille, faisons comme si nous étions totalement amoureux. Disons que vous avez sûrement devinez que notre relation à changé depuis ce moment-là. C'est rendu maintenant très compliqué une relation entre l'amitié et l'amour. Je ne pouvais pas le nier Mickeal est totalement mon type d'homme. Tout se que je cherche d'un garçon il l'a mais, est-ce que c'est le bon pour autant? Je ne suis pas vraiment attaché à lui coté amour mais, tout peut changé et je le sais très bien.

Comme à toute les réunions familial je devais m'habiller très élégante même si cette fois-ci la fête avait lieu sur la plage. Ma mère à toujours voulu que je sois la petite fille parfaite mais, à vrai dire je ne le suis vraiment pas. Celle-ci veut que je reste vierge jusqu'au mariage, que j'ai des enfants très croyants mais, dans le fond c'est moi qui décide. Je ne suis plus vierge depuis très très longtemps et mes enfants ne seront pas très très croyant comme elle le veut. La fête avait lieu dans environ 2 heure et je n'avais pas encore commencé à me préparé. Je suis donc, aller prendre ma douche ayant toujours en tête mes petits problème d'amour et de famille. Je n'es pas besoin de vous dire tout ce que j'ai fais en me préparant d'une fille à l'autre ça en vient au même. J'avais choisis pour cette réunion familial une robe plutôt courte en haut des genoux, de couleur rose pêche assortie avec mon sac et mes souliers. J'avais laisser mes cheveux frisé naturellement comme je fais la plupart du temps. Après m'avoir légèrement maquiller je suis partis manger quelques choses car je sais qu'on aurait sûrement mangé dans 4 heure au moins et mon ventre criait famine déjà. Mickeal ne tarda pas à arrivé, il entra dans la maison pour venir me chercher comme à l'habitude. On ne parlait pas vraiment dans l'auto se qui était très étrange car habituellement nous étions des pies. C'est sûrement car aucun de nous voulait y aller et que se n'était que la frustration d'être obligé d'y aller. Arrivée à la plage ma mère n'était même pas arrivée en gros c'était plutôt des personnes que je ne connaissait pas vraiment. Deux ou trois m'étaient familier mais, c'était tout. J'ai pris le temps d'enlever mes talons-haut car se n'était pas le meilleur dans le sable. Je l'es gardais dans ma main pareil, j'avais l'impression d'avoir rapetisser de 5 centimètre à coté de Mickeal. Il me demanda si je voulais aller me promener sur la plage. Bien sûr j'ai accepté être loin de cette réunion était se que je demandais. Nous sommes partis les deux faisant dos au gens arrivés. J'avais les cheveux dans le vent, la robe qui se déplaçait à chaque fois que j'avançais à cause du vent. Après quelques secondes de marche il m'a dit que j'étais sublime. Ce mot était quelque chose que j'aimais me faire dire. Je ne sais pas ça fait tellement du bien de se faire dire des compliments surtout de lui. Je me retourna pour le regarder, avec un joli sourire qui montrait pratiquement toutes mes dents.

« Merçi t'es sublime aussi Mickeal Van Ericson. »

Son sourire. Son sourire, c'était le plus beau de tous. Elle me renvoya le compliment, je ne fis que lui renvoyer à mon tour son sourire. Comme elle était parfaite; bien proportionnée, caractère parfait avec quelques défaillances rebelles, mais rien n'est parfait. Sauf Victoria. Je ne sais pas, je ne sais plus comment. Comment l'oublier, comment passer à autre chose. Me mettre en tête que nous ne sommes qu'amis; que cette relation améliorée n'est que passagère. Mais au fond, après toutes ces filles, c'est la seule à laquelle je me suis attachée. La seule à laquelle je tiens autant. Puis peu à peu, plusieurs voitures vinrent se garer tout près de la plage. Les gens arrivaient les uns après les autres, et je reconnu au loin, la voiture de mes parents. Je fis quelques pas, et fit signe à Victoria que nous allions marcher dans un coin plus tranquille. À peines quelques mètres plus loin, se trouvait un coin beaucoup plus tranquille qu'où l'on se trouvait. Étrangement, je me sentait timide, mal à l'aise. Nous avions tellement l'air d'un vrai couple, que j'avais de la misère à aller voir ailleurs, depuis le début de notre relation. Et comme ses aventures de son côté m'étaient inconnues, je n'avais pas la moindre idée de comment agir avec elle. Par réflexe, je glissai ma main dans la sienne, enlaçant mes doigts entre les siens. Sa main était toute froide, et la mienne dégageait une telle chaleur. Je caressai le dessus de sa main du bout des doigts, et elle tourna légèrement la tête vers moi. Mes lèvres formèrent un tout petit sourire, et mon œil laissa échapper un clin d'œil. Sacré charmeur, Mickeal.

Nous nous dirigeâmes vers un rocher situé en bord de mer, toujours main dans la main. Je délaissai sa main, grimpa sur le rocher et regardai Victoria, toute bredouille au bas. Je lui souris et tendit la main; elle l'agrippa et s'asseya tout près de moi. La vue était superbe, un petit vent d'ambiance et le son des vagues se fracassant l'une sur les autres étaient tout simplement magnifiques. Comme le temps passait vite; la majorité des gens qui se devaient d'être à la fête étaient présents. Ce moment magique tirait donc à sa fin. Je n'avais pas envie de la quitter, pas envie d'aller me foutre les pieds dans les plats. Pas envie d'aller mentir à propos de notre relation. Victoria était assise à ma droite, de la même manière que moi; soit les jambes allongées, s'appuyant sur ses mains derrière elle. Pour ma part, je restai appuyé contre ma main droite, et déposai ma gauche à sa droite à elle. De ce fait, j'étais face à elle, face à son petit minois. Elle approcha doucement son visage du mien; je pouvais y sentir sa respiration. Devais-je ? Je me retirai doucement, et fixai son regard. Le soleil tombait, le coucher du soleil était magnifique. Ne voulant pas gâcher ce moment, je me rasseya comme au départ, et passa mon bras autour de ses épaules. Et nous y restâmes encore plusieurs minutes. Puis;


« T'as faim ? Moi j'meurs d'envie d'aller manger. Mais, on peut rester, si tu veux. »


Je ne voulais pas brusquer les choses. Quoi que je ne désirais pas réellement aller rejoindre ce tas de - communément appelés - vieux parents. Mais après tout, nous avions toute la soirée à nous, alors que rien ne pressait. Mon choix ne se contenterait que du sien; elle avant tout.